Continuons notre périple des différentes arnaques que l’on trouve sur Internet ces derniers temps. On aurait pu la penser disparue des radars car passée de mode, c’était sans compter sur certains retardataires.
Un beau matin, vous recevez un message d’un ami ou contact dont les derniers échanges peuvent potentiellement remonter à longtemps. Mais que peut-il bien vouloir ?
A l’aide
La demande peut arriver par e-mail ou Facebook Messenger principalement. Il n’est pas à exclure que dans certains cas, d’autres vecteurs de communication puissent être utilisés.
L’expéditeur peut utiliser un compte bidon renommé au nom d’un de vos contacts ou bien utiliser un compte e-mail ou Facebook piraté afin d’être plus légitime.
Tout commence par un contact amical et quoi de mieux que cette nouvelle année pour souhaiter une bonne année afin d’enclencher le dialogue. J’ai donc répondu succinctement. A partir de là, l’escroc pense avoir attrapé un poisson dans ses filets.
Afin de jouer sur la fibre émotionnelle de la victime, l’arnaqueur va inventer une maladie grave de toute pièce. Quelques mots scientifiques se glissent dans le message au passage pour faire plus sérieux.
Et à la fin, une ouverture concernant un service.
La demande d’argent
Comme tout bon escroc, il finira par vous demander de l’argent afin de couvrir ses frais médicaux. Selon les variantes, il s’agira parfois d’argent pour pouvoir revenir en France suite au vol de tous ses papiers dans un pays où les droits de l’Homme ne sont pas une priorité.
Bien entendu, il indique qu’il pourra rembourser sous peu mais surtout, il demande de bien garder ces échanges privés et de ne pas en parler.
Conclusion
Comme dans toutes les arnaques de ce type, inutile de dire que l’argent envoyé n’est jamais récupéré. J’ai même du mal à comprendre que ce type d’arnaque puisse toujours avec cours aujourd’hui tellement elle est peu crédible.
Comparativement, d’autres escroqueries sont bien mieux ficelées comme celle au faux support technique qui a été très bien décortiquée par Micode en 2019 dans un reportage qui vaut le détour.
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